Après avoir épluché finement les résultats de l'enquête et éliminé les doublons (les familles ayant effectué plusieurs réponses), le conseil municipal a pu constater les résultats suivants :
40 familles ont répondu à l'enquête sur les 76 concernées. Soit une participation de 52.63% seulement. Ces 40 réponses correspondent à 56 enfants ainsi représentés sur les 94 scolarisés et un futur élève, soit 58,95% de l'effectif. Cette faible participation à l'enquête peut s'expliquer peut-être par le fait que ce choix est complexe. Les familles qui n'ont pas répondu, ont probablement eu du mal à se positionner pour leurs enfants et pour ceux des autres et ont peut-être estimé pouvoir s'adapter à l'un ou l'autre des choix retenus.
Parmi les réponses obtenues :
- 18 familles souhaitent le maintien de l'organisation actuelle, soit 45% des réponses. Elles représentent 27 enfants sur 94 enfants scolarisés et un futur élève, soit 28,42% des enfants de l'école dont les familles estiment que la répartition des apprentissages sur neuf demi-journées est plus favorable aux apprentissages.
- 22 familles souhaitent le retour aux quatre jours, soit 55% des réponses. Elles représentent 29 enfants soit 30,53% des enfants de l'école dont les familles estiment que le repos du mercredi est plus favorable aux apprentissages.
La commune qui dispose de 2 voix au conseil d'école doit adopter une position qui représente au mieux celle des administrés. Cette position n'est aisée à être déterminée car, si l'organisation
sur quatre jours correspond au souhait d'une courte majorité des familles ayant répondu à l'enquête, cette réorganisation n'a pas suscité pour autant un élan significatif. Moins d'un tiers des
familles ont manifesté leur souhait du mercredi vaqué. La large majorité attendue dans un sens ou dans un autre n'est pas au rendez-vous comme elle a pu l'être dans toutes les autres communes
voisines qui reviennent à la semaine des quatre jours.
Après avoir longuement débattu, le conseil a 11 voix pour et une voix contre a décidé que la position que la commune adoptera en conseil d'école, sera celle de la majorité des familles, c'est à
dire l'abstention.